Homelab partie 4 : finalement, on repart de zéro, ou presque

Homelab partie 4 : finalement, on repart de zéro, ou presque
Photo by Joao / Unsplash

Vous avez peut-être lu les trois articles précédents concernant l'évolution de mon homelab. La série est loin d'être terminée, et voici désormais l'épisode 4.

Ci-dessous quelques rappels des faits :

Après diverses discussions et des comparaisons de benchmarks entre les collègues et avec les copains du web, je me suis rendu compte que j'ai créé un monstre. De plus, l'architecture privilégiée au départ n'atteindra pas les performances espérées. Puisqu'il n'y a pas d'application ni de production sur les machines, c'était le meilleur moment pour tout détruire et tout reconstruire.

"Trois petits tours et puis s'en vont"

Toujours avec mes trois fidèles petits Chuwi, je suis reparti sur une base plus simple. La virtualisation a de nombreux avantages, encore faut-il s'en donner les moyens. Dans ma précédente itération de homelab, Proxmox et Ceph fonctionnaient très bien, mais ça consommait trop de ressources compte tenu des machines.

J'étais satisfait, mais je ressentais tout de même un problème de performance d'une manière générale. L'explication est simple : utiliser Ceph sur le même disque dur où se trouve l'OS, génère donc un OSD via LVM. Ce ne sont pas les conditions les plus optimales pour exploiter Ceph, sans parler du fait que je n'étais que sur un disque par hôte, via un réseau 1 Gbit/s.

Le ressenti était bon, les machines étaient réactives et fonctionnelles sans problème apparent. Cependant, le ressenti et les chiffres sont deux choses différentes et nous étions bien loin du compte. Je soutiens cependant le fait que ça ne gênait en rien le bon fonctionnement aussi bien des machines que de k3s. N'ayant pas de gros besoins d'I/O sur le stockage ou le réseau, j'apprécie tout de même l'optimisation et l'exploitation des machines à leur maximum.

En faisant quelques tests de performance, j'ai été très surpris des résultats :

On divise pratiquement le temps par deux, ce qui n'est pas négligeable ! Le déploiement des applications dans Kubernetes était rapide dans les deux cas, mais le statut "Ready" était plus lent à avoir en VM qu'en dur.

Quant à Cilium :

Les statistiques sont telles, je n'ai pas assez de recul ni de matériel pour tester d'autres méthodes de fonctionnement.

Maintenant, réinstallons les machines et les outils...